mardi 26 octobre 2010
Evidemment, il y a les poncifs du genre : les bêtes, araignées métalliques et préhistoricomophiques à la Starship Troopers qui sont le fait d'un complexe militaro-scientifico-industriel pas très au fait du principe de précaution, les « prenez soin de mon fils s'il m'arrive quelque chose » d'un père de famille éploré à une blonde temporairement survivante, dont on espère bien qu'elle ne fera pas qu'astiquer le carnet de notes du potentiel orphelin, qui ne panique d'ailleurs pas trop, vu qu'il est bien élevé... mais le tout torturé, trituré, bancal, et surtout s'achevant dans un jouissif « on n'a jamais l'air aussi con qu'en se persuadant à sa propre malédiction, tout en essayant de prendre les choses en mains » que The Mist vaut définitivement le détour. C'est amusant, tout ce bordel en ce moment, et les gens qui en ont marre tout ça parce qu'on aligne un peu la France sur le bon sens...
dimanche 19 septembre 2010
Déjà enfant déjà j'étais comme ça cette impossibilité de dire, le regard toujours froid, ça vou oui ça va, ça va toujours et même si j'en crève ça ira. Pourquoi. La question. NSP. Ça veut dire ne sait pas, je ne sais pas pourquoi je suis comme ça, quand tu m'as blessée quand je sens que je vacille je rentre en moi je m'applique je ne bouge pas, les larmes sont là elles vont déborder alors je m'applique à rester immobile, même mes pensées deviennt immobiles pour ne pas faire de vagues, la vague qui emporterait tout et passerait au dessus du bord de ma douleur. Je battais des cils très lentement, toute une technique, pour éponger les larmes de façon à ce qu'elles ne coulent pas et elles n'ont jamais coulé. Ils n'ont donc jamais su quand ils me faisaient mal, ils ne pouvaient pas deviner. Je leur en veux pourtant, ces imbéciles, comment ont-ils fait pour ne pas deviner. Tout le monde a un coeur.
S'il le fallait je partais, je m'isolais, je lisais ou travaillais, plus tard j'écoutais de la musique. Pourquoi cette impossibilité à dire. Plus tard, maintenant, j'ai appris qu'il faut s'exprimer mais je ne peux toujours pas. Je pense à eux : ce que tu viens de dire me fait beaucoup de peine - des mots qui ne franchiront jamais mes lèvres.
S'il le fallait je partais, je m'isolais, je lisais ou travaillais, plus tard j'écoutais de la musique. Pourquoi cette impossibilité à dire. Plus tard, maintenant, j'ai appris qu'il faut s'exprimer mais je ne peux toujours pas. Je pense à eux : ce que tu viens de dire me fait beaucoup de peine - des mots qui ne franchiront jamais mes lèvres.
lundi 30 novembre 2009
jeudi 19 novembre 2009
samedi 14 novembre 2009
samedi 7 novembre 2009
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